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La Blessure d’Abandon

et le Syndrome de Dépendance

La blessure d’abandon

Quand vous entendez le mot « abandon« , qu’est-ce qui vous vient à l’esprit ?

Peut-être un bébé non désiré, laissé devant la porte d’un orphelinat, des enfants qui ne connaissent pas leurs parents, etc. …

Bien que ces scénarios soient douloureux, le sentiment d’abandon est une expérience commune à tous les hommes, car elle n’est pas, uniquement, vécue par ceux dont la douleur de l’abandon est visible à l’œil nu.

Pour commencer, je vous propose d’identifier si vous avez une blessure d’abandon, active. Voici quelques questions pour vous aider :

 

  • Avez-vous le sentiment de ne pas être aimé ?
  • Avez-vous besoin de preuves d’amour ?
  • Êtes-vous souvent en fusion avec les autres dans vos relations, parfois au point d’entraver la frontière intime de l’autre, voire exercer le chantage de l’amitié ou de l’amour ?
  • Manipulez-vous les autres en jouant leur jeu ?
  • La présence ou l’attention des autres vous rassure-t-elle ?
  • La solitude vous fait-elle peur ?
  • Vous sentez-vous en détresse quand vous vous retrouvez seul ?
  • Est-il difficile pour vous de prendre des décisions seul(e) ?
  • Confiez-vous aisément vos difficultés aux autres ?
  • Endurez-vous des situations sans écouter vos propres besoins ?
  • Avez-vous tendance à mettre tout votre être à aider les autres sans trop penser à vous-même ?
  • Entretenez-vous des relations même si elles ne vous plaisent pas ?
  • Êtes-vous facilement jaloux ?
  • Que ressentez-vous quand vous avez l’impression de ne pas avoir l’attention de votre entourage ?
  • Faites-vous des pirouettes pour attirer l’attention ?
  • Adoptez-vous de temps en temps l’attitude, ou la voix d’un enfant ?
  • Utilisez-vous la faiblesse, la maladie pour attirer l’attention sur vous ?
  • Avez-vous peur de l’engagement ?
  • Avez-vous de la difficulté à rompre, à terminer une relation ?
    Avez-vous besoin d’alcool, de drogue, de médicaments, de sexe, de jeux pour vous sentir bien ?
    Ressentez-vous souvent de la tristesse, sans savoir vraiment pourquoi ?

Si une majorité de questions vous interpellent, peut-être, avez-vous une blessure d’abandon active.

Alors, je vous invite à lire la suite

Les Signes de la Blessure d’Abandon

Manque affectif, besoin de reconnaissance, peur de la solitude, besoin de relation fusionnelle, tristesse, dépendance pour se faire aimer

La blessure de l’abandon se manifeste par une anxiété au sein de la relation, par une insécurité, des pensées obsessionnelles, voir intrusives, des troubles du rapport à soi-même : mauvaise estime de soi, sentiment de ne pas être à la hauteur et qui engendrent des comportements excessifs dans les relations affectives.

Quand cette blessure émotionnelle est active, la demande de reconnaissance et d’amour est immodérée et les attentes démesurées.

En grandissant, la personne qui souffre de la blessure d’abandon peut par exemple vouloir se rendre indispensable pour attirer la nourriture affective qui lui manque. Elle peut mettre en place des stratégies inconscientes comme devenir un sauveur.
C’est pour cela qu’elle attire les personnes à problèmes. Elle vole à leur secours avant qu’elles n’aient demandé quoi que ce soit, espérant de l’attention et de la reconnaissance.

Elle peut aussi aller jusqu’à supporter des responsabilités qui ne lui incombent pas et/ou qui la dépassent pour se sentir importante.

La personne qui souffre de la blessure d’abandon pour combler le manque affectif peut aussi devenir dépendante à l’alcool, aux drogues, aux jeux ou alors devenir dépendante au sexe, ne faisant pas la différence entre le désir physique et l’Amour.

Elle va chercher à plaire, à séduire de manière excessive, pouvant développer un profil narcissique, recherchant dans cette attitude de contemplation de soi la reconnaissance et l’amour qui lui manque.
Car elle ne sait pas faire la différence entre plaire et aimer.

Aimer, c’est s’accepter et accepter l’autre tel qu’il est.
Plaire, c’est d’abord faire plaisir à l’autre en lui donnant ce qu’il attend, bien souvent dans le déni de soi, dans l’espoir d’une reconnaissance qui donnera l’illusion de combler un vide affectif.

Elle est hypersensible à tous les comportements non gratifiants du point de vue affectif.
La personne qui porte ce masque du dépendant est en permanence en quête de marques de gratification, de reconnaissance, d’affection, et d’Amour.

C’est pour cela qu’elle fuit la solitude le plus possible pour ne pas se retrouver avec elle-même, même s’il lui arrive de se réfugier dans l’isolement pour se protéger de la douleur inhérente d’une relation qui ne la comble pas.

Elle peut par exemple faire preuve de désinvolture dans une relation par crainte de s’engager, tout en exigeant de l’autre une disponibilité inconditionnelle en retour.

Quand l’impression d’abandon se fait sentir, elle ressent alors de la colère qui se manifeste par des reproches, du chantage affectif, de l’agressivité, des questionnements intrusifs, de la jalousie et de la suspicion envers ceux qu’elle a peur de perdre ou qui ne sont pas à la hauteur de ses attentes.

La personne dont la blessure d’abandon est non guérie à beaucoup du mal à rompre. Elle a beaucoup de mal avec le refus qu’elle ne prend pas en compte.

Elle confond l’attachement et l’amour.

Poussée par le désespoir, elle utilise alors des pirouettes, insiste grossièrement avant de se mettre en colère, peut blesser l’autre et rendre difficile la création d’une relation saine et de confiance.

Elle creuse encore plus le vide affectif qui la fait déjà souffrir. Et les scénarios de relations insatisfaisantes se répètent.

Cette blessure émotionnelle est portée bien souvent inconsciemment. Ces personnes ne savent pas ce qui les pousse à agir, à réagir de façon excessive, voire dysfonctionnelle dans des relations qui le font souffrir de manière cyclique, parfois jusqu’à les rendre méfiantes de manière excessives ou dépendante de ce qui n’est pas bon pour elles.

Origine de la blessure d’abandon

Origine de la blessure d'abandon

La Blessure d’abandon trouve son origine dans les premières expériences relationnelles durant l’enfance, souvent entre 1 et 3 ans selon Lise Bourbeau.

Nous avons tous besoin d’être aimé et d’aimer. C’est un besoin vital présent dès la naissance.

Pour grandir et bien se développer, les enfants ont donc besoin de ressentir l’amour parental.

Cet Amour Inconditionnel que chaque parent éprouve naturellement pour son enfant : un amour sans condition, sans rien attendre en retour et qui permet à l’enfant de prendre conscience de sa valeur et de développer l’estime de soi.

Cet Amour Inconditionnel des parents est une nourriture affective indispensable pour la construction de l’enfant en bas âge, qui va le combler affectivement et installer un sentiment de sécurité chez lui.

La blessure d’abandon se crée quand l’enfant a été abandonné physiquement ou n’a pas été comblé par cette nourriture affective durant sa petite enfance, par les figures parentales.

Il a ressenti une indifférence, un manque d’affection, qui l’a fait souffrir. Il ne s’est pas senti entendu, reconnu dans son besoin. Il s’est senti alors abandonné, pas aimé et en insécurité.

Bien qu’il existe de nombreuses expériences différentes qui peuvent provoquer le développement de la peur de l’abandon, elle prend généralement sa source dans des formes de négligence, d’abus, d’invalidation, d’abandon émotionnel et/ou physique par les personnes qui font figures de parents.

L’arrivée d’un nouveau-né qui détourne l’attention, l’absence des parents pour raison professionnelle, une maladie, une séparation, la perte d’un des parents où l’enfant telle une éponge absorbe les émotions du parent qui souffre, une éducation trop sévère ou au contraire trop permissive, l’indifférence, font que l’enfant peut ressentir une anxiété, de l’insécurité, un manque de reconnaissance et d’amour, créant un traumatisme à l’origine de cette blessure émotionnelle.

La blessure d’abandon peut être aussi créée par un parent qui vient combler son manque affectif et de sécurité chez l’enfant en créant une relation fusionnelle empêchant celui-ci d’être lui-même.

On parle bien ici du « ressenti » de l’enfant. C’est ce ressenti qui le fait souffrir durant les premières années de sa construction.

Notez que dans une même fratrie, chacun ressentira les évènements différemment en fonction de ses propres besoins affectifs.

Ce syndrome de dépendance pourrait se définir comme « un assemblage de comportements qui se manifestent à l’âge adulte par peur des séparations de tous types ou pour combler un manque

Le Syndrome de Dépendance

La blessure d’abandon est une blessure émotionnelle issue des émotions de souffrance ressenties dans l’enfance et non soignées.

Le manque affectif ressenti durant la petite enfance va s’ancrer émotionnellement, créer un traumatisme émotionnel qui aura à l’âge adulte des conséquences sur le rapport que celui-ci aura avec lui-même et avec les autres.

La blessure d’abandon est souvent associée à la peur de la solitude et à un manque d’estime de soi.

L’émotion dominante de la personne qui souffre de cette blessure est la tristesse.

L’enfant attaché à cette croyance que peut-être, il ne vaut pas grand-chose développe une insécurité affective.

Il adopte alors un masque pour ne plus souffrir : le masque du dépendant, un subterfuge avec lequel il va se construire, pour déjouer ce manque affectif, croyant s’attirer de la reconnaissance, de l’amour et qu’il portera inconsciemment jusqu’à l’âge adulte.

Ce syndrome de dépendance pourrait se définir comme « un assemblage de comportements qui se manifestent à l’âge adulte par peur des séparations de tous types ou pour combler un manque.

Si ce masque de dépendant est un leurre pour attirer l’attention, il en est un aussi pour la personne qui le porte, conditionnant son comportement dans ses rapports à l’autre.

D’ailleurs, le sentiment qui se cache derrière les stratégies inconscientes de la personne qui souffre de la blessure d’abandon est que : s’il a été abandonné physiquement ou émotionnellement durant son enfance, c’est qu’il ne valait pas grand-chose.

C’est pour cela, par exemple, que certains cherchent de façon exagérée à briller, à être importants, indispensables, car ils ne peuvent y arriver seuls à cause du manque d’amour qu’ils ont pour eux-mêmes. Ils cherchent alors la lumière, le regard, l’attention des autres de manière excessive.

 

Libération des blessures émotionnelles avec la Sophrologie, le Coaching et la Pnl

Comment se libérer de la blessure d’abandon ?

La bonne nouvelle, c’est que si le syndrome de dépendance semble avoir de grandes répercussions dans la vie, il est aussi possible de s’en libérer.

Se souvenir du passé permet de refaire connaissance avec son histoire pour « réparer » ce qui a été atteint profondément. C’est une étape indispensable vers la libération émotionnelle.

Si affronter ses souvenirs demande de la volonté, c’est la Clé pour les remettre en ordre et en perspective, pour mieux comprendre les scénarios qui se jouaient durant les premières années de la vie, leurs raisons, mieux comprendre la place qu’ils occupent et leurs résonances dans la vie de chacun.

Écrire est un dialogue avec soi. Il permet d’identifier les émotions qui dirigent notre vie et de se décharger de ce trop-plein émotionnel et de ce qui est négatif.

Rechercher et écrire ses propres souvenirs est le début de la libération des blessures émotionnelles, car savoir, c’est déjà guérir.

Le parcours du chemin en solitaire nous confronte bien souvent à nos propres limites.

C’est pour cela que les consultations de Coaching, la Sophrologie et la Pnl sont à votre disposition pour vous aider à agir sur ces parts de vous-mêmes, difficiles d’accès, et encore en souffrance.

Aucun élément de ce site n’est destiné à se substituer à un avis médical conventionnel, à un diagnostic ou à un traitement.